Course de Lantenay en Ufolep, 5e en 2eme caté

Le mois de mai avec tous ses jours fériés va être propice aux courses, ainsi ce jeudi 1er mai je me rend à Lantenay près de Dijon, pour la course la plus vallonnée de la saison en Ufolep.

Rien de bien ‘costaud’ sur ce parcours de 8.8 km, mais des successions de coup de cul dont le plus ‘sévère’ offre 1.6 km à 4% qui débute doucement et se conclue sur des passages à 7/8%.

La pluie, le vent, la fraîcheur vont rendre ce parcours usant, avec des pelotons complètement décimés à l’arrivée.

Je n’y ai pas trop d’ambition, car même s’il s’agit du circuit le plus vallonné de la saison (environ 120m de D+ par tour de 8.8 km), je le trouve paradoxalement roulant.

Les passages pentus ne sont pas assez long pour créer des écarts (à moins d’être très costaud pour résister sur le plat ensuite), et l’année dernière en 3 le peloton avait seulement été écrémé par l’arrière avant de voir une arrivée au sprint. De plus, la médiocrité de mes derniers résultats me pousse à revoir à la baisse mes ambitions. Enfin, pour boucler le tout, les sensations ne sont terribles à l’échauffement.

Le départ est à nouveau donné avec les premières catégories, ça risque de saigner comme à Châtillon! Un peu de panique avec ce départ en descente, je vais peu être rassuré sur les premiers kilomètres. On attaque ensuite la bosse, allure ‘tempo rapide’. Devant, une dizaine de gars partent et ce sera la bonne. Il va falloir prendre l’habitude, dorénavant les bons coups partent d’entrée, c’est quelque chose auquel je n’étais pas habitué en 2e et 3e catégories. Je vais donc devoir me placer sur les prochaines lignes de départ…

Evidemment, le peloton fait bouchon dans la bosse, et je ne peux que constater au loin l’échappée prendre de l’avance… Je dois attendre le petit coup de cul suivant (500 mètres à 6%) pour remonter le paquet en file indienne et relancer un peu le bordel. On va ainsi ce relayer à 4 ou 5 pendant pas mal de kilomètres pour tenter de reprendre les fuyards.

Voyant que ça roullote dans la bosse, je vais placer une accélération dans le coup de cul suivant pour espérer détacher un petit groupe de motivés. On part ainsi à 4 ou 5 et on va boucler pas loin d’un tour ensemble.  J’aurais eu énormément de mal à prendre mes relais pendant cette échappée, il va vraiment me falloir prendre un peu de puissance pour tenir la route sur le plat…

Au passage suivant de la bosse je tente à nouveau de relancer le paquet, même si on me le reproche, le gag! Si je ne me place pas devant pour réguler l’allure entre 27 et 30 km/h (ce que j’estime déjà faible pour une course), tout le monde se laisse endormir à moins de 25… C’est pas en roullotant en bosse qu’on va reprendre les échappées qui naviguent une minute devant!

C’est quand même un comble que ce soit un coureur de 57kg qui doive imprimer le tempo sur une bosse à 2/3%…

Ainsi grâce à 2 ou 3 gars qui vont collaborer avec moi, on reprend 20 secondes en un tour aux échappées. Malheureusement,  3 ou 4 gars ce n’est pas suffisant et au bout de quelques kilomètres le peloton se condamne, d’autant que la pluie fait son apparition à mi course, rendant la descente (avec virage à angle droit tout au bas) assez délicate.

Par la suite à chaque tour je vais accélérer et prendre quelques longueurs au paquet dans la bosse, mais peine perdu ensuite tout revient (enfin, ce qu’il reste du peloton) une fois atteint le sommet balayé par le vent.

Arrive le dernier tour, et oh! miracle au milieu de la bosse apparaissent des têtes que je n’avais pas vu de la course. Bizarre, bizarre! Les premières catés nous laissent nous expliquer entre nous pour un final nerveux. Quelques attaques sur le coup de cul à 6%, les jambes commencent à bien faire mal, mais j’accroche toutes les roues.

Cela va donner un final au sprint entre 7 ou 8 coureurs, mais je vais être gêné par deux gars qui n’ont pas les jambes pour tenir le sprint, rha! Malgré tout je prend une inattendue 5e place, pour une fois je me voyais plus mal classé car dans l’échappée partie dès le départ il y avait un ou deux 2eme caté.

A peine la moitié des partants franchiront la ligne d’arrivé.

Au final c’est une bonne satisfaction qui remonte le moral après le désastre de Châtillon, et il s’agit de ma 4e place de 5 de la saison. Le syndrome de la 5e place est de retour, ainsi que l’espoir de passer en 1ere caté d’ici la fin de saison.

C’est quand même bizarre la différence de niveau d’une course à l’autre… Je suis à l’agonie à Châtillon et je me ballade 3 jours après à Lantenay… On va pas me faire croire que c’est un malheureux faux plat qui me favorise sur ce genre de circuit!

Cela confirme également mes bonnes sensations en course lorsqu’il pleut. Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’ai l’impression que la pluie rend mes jambes moins lourdes, en tout cas j’aime cette ambiance spéciale qui règne dans les pelotons lorsque la course est rendue difficile par les conditions météos.

 

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