Coursier à vélo…
|… voilà ma nouvelle activité pro depuis début janvier! Presque un rêve de gosse, même si j’aurais quand même souhaité pouvoir continuer de bosser à 100% sur internet afin de gérer mon entraînement de manière optimale^^
En effet, le métier permet certes de beaucoup rouler (50 à 60 km par jour en comptant les aller-retour pour me rendre sur place), mais il s’agit de sorties hachées par les aléas de la circulation, ainsi que par la faible longueur des courses (1 à 3 km).
Du coup, je ne sais pas du tout quel impact ces sorties auront sur mon niveau de base, d’autant qu’en parallèle je n’ai guère le temps de faire de ‘vraies’ sorties d’entraînements (au maxi, du moins pour l’instant, 2 à 3 sorties de 60km au maximum par semaine, en plus toutes plates).
Comme je n’ai pu amener qu’un vélo avec moi en région parisienne, ce sera le vieux Décathlon sport 7.4 qui me servait de temps en temps pour rouler en hiver. Un bon vieux alu robuste, et lourd (une bonne dizaine de kilos). Donc exit le capteur de puissance pendant au moins quelques semaines, le temps de m’organiser.
Je n’ai pas l’impression d’avoir beaucoup perdu, mais difficile à dire sans pouvoir vérifier la puissance, de plus avec un vélo qui apporte d’office des sensations moyennes.
Ce qui est sûr, c’est que j’ai remplacé de longues journées passées devant le PC à grignoter par des sorties quotidiennes de 4 heures faites de dizaines de relances par minutes, et que cela a très vite chiffré sur la balance: -1.5kg de perdu en une quinzaine de jours, le tout sans sensation de faim!
Depuis ma reprise du vélo, la seule fois que je suis descendu à ce poids (56.6 kg) était suite à une semaine de rhume passée au lit. Si je ne perd pas de puissance, et que j’arrive encore à descendre (objectif les 55Kg de mes 20 ans), je vais avoir un rapport poids puissance plus qu’intéressant dans la perspective des grimpées de fin de saison!
Avant de commencer ce boulot, j’avais réussi pour la première fois à passer sans encombres les mois de novembre/décembre: les sensations sont restées bonnes, j’ai conservé des intensités et de bons niveaux de puissance lors de sorties plaisir en bosses.
Dès que je remettrai la main sur ma powertap, les informations de puissance que j’en tirerais seront très importantes pour pouvoir envisager la saison éventuelle de compétition.
Une chose est sûre: pour la première fois en 4 saisons de vélo, ma pratique est complètement chamboulée et j’ai peu de perspective sportives à moyen terme…
Je suis course