Mini bilan après 1 mois sans entrainement
|Le titre n’est pas tout à fait exact: en janvier j’ai fait 3 sorties d’entrainement à Vincennes, en mode endurance/cool/récup.
Mais j’ai surtout parcouru environ 1400 km dans les rues de Paris et banlieue, dans le cadre de mon nouveau boulot. Des kilomètres hachées par les feux de circulation, de sorte que j’ai rarement roulé plus de 5 minutes d’affilé.
Quel impact sur mon niveau?
Tout d’abord, au niveau de la balance: avec 56.1 kg, j’ai atteint un poids record que je n’avais plus taquiné depuis une bonne quinzaine d’années! Cela représente 2.5 à 3.5 kg de moins que mon poids moyen de la saison écoulée!
Soit une perte de poids de l’ordre de 5%, qui devrait se traduire par un gain de perf en montée du même ordre de grandeur si j’arrive à maintenir les même niveaux de puissance. Par exemple sur la grimpée d’Yzeron d’octobre dernier, cela représenterai un gain de 1’30, suffisant pour monter sur le podium! Arg, ça fait rêver…
Le week end dernier, j’avais l’occasion de remonter sur mon vélo carbone, au placard depuis le 31 décembre. La sensation est énorme, l’impression de ne pas sentir le vélo tellement celui est léger (environ 8kg contre 11.5 pour le velotaff, plus le sac à dos énorme, les antivols, etc…) et nerveux dans les relances.
Au niveau physique, il y a par contre toujours cette lourdeur dans les jambes et une gêne dans la respiration. Lors des premiers kilomètres, j’ai du mal à me remettre en jambes, plus vraiment habitué à rouler en endurance sur plus de 5 minutes, et sans doute usé par l’accumulation de milliers de relances en condition urbaine.
Je décide de me tester sur une mes bosses favorites, qui se grimpe habituellement en une dizaine de minutes. Je vais souffrir, en ayant l’impression d’être collé et hors de forme. Le verdict est pourtant positif: avec 284 Watts sur 9’40, c’est une de mes meilleures puissances sur cette durée, et c’est tout simplement excellent à cette époque de l’année sans entrainement dédié.
L’an dernier à la même période de la saison (presque au jour près) j’avais réalisé un CP10 de 268 Watts après un cycle d’entrainement dédié, certes sur une pente plus faible qui est moins propice aux performances.
Après cet effort violent (l’échauffement n’a sans doute pas été suffisant), je doute de ma forme et le mental flanche un peu, mais les sensations reviennent peu à peu et je reprend du plaisir au fil des kilomètres.
Je tente sur le retour un sprint long en bosse, sans conviction et en ayant l’impression d’être à des années lumière de mon niveau. Là aussi le verdict sera plus que clément: avec 553 watts sur 32′, je ne suis qu’à moins de 5% de mon record sur cette durée, réalisé en course au plein cœur de la saison 2015.
Au final une belle sortie à un peu plus de 200 watts NP, pas mal en plein hiver!
J’en conclue donc que si les sensations ne sont pas top, les perfs quant à elles ne sont pas dégueux !
Mais il reste tout de même une impression ‘d’usure’ / manque de fraîcheur inévitable vu le rythme vélotaff. Chose à laquelle il me faudra remédier si je veux faire quelques compétitions en 2016…