Prix d’attente de Troyes-Dijon

Vire vire d’une heure

Ce dimanche se tenait le prix d’attente de la course Troyes-Dijon, une des grandes classiques du calendrier Elite National.

Couru sous forme ‘critérium‘ en Ufolep, ce prix d’attente va consister à tourner en zone industrielle sur un circuit de 1.5km à boucler 27 fois pour les 2eme caté, soit un peu plus de 41 km au total, c’est à dire environ une heure de course.

C’est la première fois que je participe à un critérium. Il y avait bien les courses de Nuits St Georges ou de Semur en Auxois l’an dernier, mais la participation y était à chaque fois très réduite. Alors qu’aujourd’hui, ce sont 58 coureurs en 1+2 qui vont constituer le peloton, sans doute le plus gros peloton que j’ai pu voir en Ufolep.

Vu ma forme du moment, j’y avais quelques ambitions malgré un terrain peu favorable, mais j’ai été incapable de frotter, que ce soit pour remonter ou garder ma place dans le paquet. Tout au plus j’ai pu participer à une petite échappée pendant deux tours, mais sinon je n’ai fait que traîner en queue de paquet, ce qui sera ma place à l’arrivée.

J’étais assez déçu à l’arrivée, bien que le fait d’avoir traîné en queue de peloton pendant toute la course sans souffrir malgré une moyenne de près de 40km/h doit rester un point positif, surtout vu mes carences dans les prises de virages. Il y en avait 6 par tour, soit 162 virages en tout, de quoi bien travailler!!

Toujours à traîner en queue de paquet ^^

Bref, j’ai fait du rythme, j’ai bossé les virages, et c’est déjà pas mal…

Voici la vidéo de la course, je pense qu’elle va m’être utile pour analyser comment s’y prennent les autres pour remonter. J’ai tenté plusieurs fois de grappiller des places, mais les rares fois où j’ai pu remonter (à la faveur de ralentissements), je reperdais tout en 30 secondes, en partit parce que les autres me font peur lorsqu’ils sont trop proches de moi pendant les virages. Ainsi j’étais en 3e position à 1.5 km de l’arrivée, mais pourtant j’ai fini en queue de paquet…

Après cette heure de course, je suis allé roulotter une quarantaine de kilomètres histoire de faire un peu de distance. Par pur hasard, il se trouve que j’ai pris la route inverse de la course Troyes-Dijon. En haut d’un talus, j’ai ainsi vu passer les 2 ou 3 premiers paquets de la course, puis je me suis glissé dans un groupe d’attardés.

Je pensais qu’ils allaient me ramener tranquillement à mon point de départ, mais en fait ça roulait très fort, à plus de 60 km/h dans les voitures, donc j’ai pas pu tenir longtemps, dommage!

 

Les news de l’entrainement

Cela fait déjà quelques temps que les sensations ne sont pas top à l’entrainement, sauf en bosses, où j’ai l’impression de voler, assez bizarre comme sensation. Il faut dire que suite à mes 3 jours de nausées, j’ai subis une perte de poids d’environ 1 kg qui se maintient. Cela me donne donc un poids au lever d‘un peu plus de 57 kg (parfois moins), c’est à dire que j’ai plus ou moins retrouvé mon poids de forme de mes 22/24 ans !

Cela faisait depuis ma reprise en 2010 que je courrais après ce poids: j’étais parti de 68 kg puis les premiers entraînements m’avaient permis de passer rapidement à 62/64 kg. La suite a été beaucoup plus longue, et par paliers, nécessitant de faire un minimum attention à ce que je mangeais. J’ai longtemps stagné à 60/61 kg (de 2012 à début 2013), puis j’avais atteins 58 en début de saison dernière avant de remonter légèrement au fil des mois.

Depuis cet hiver je tournais à 58/59 kg, et donc ce petit coup de pouce me permet d’atteindre mon objectif de 57 kg. A nuancer car ma balance sous estimerais d’environ 1 kg, je dois encore confirmer ça.

De toute manière, je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin: je pesais 55 kg à 20 ans, donc avec beaucoup de volonté j’ai encore de la marge pour m’affûter.

Un petit calcul pour le fun: d’après Strava, je tourne à environ 285/290 watts sur mes CP5. Sachant qu’il sous estime la puissance (par rapport à d’autres calculateurs, et aussi par rapport au fait qu’il ne tienne pas compte du poids des accessoires/chaussures/vêtements/bidons), je peux estimer avoir une PMA d’environ 300 watts, ce qui reste très faible en valeur absolue.

Par contre, si je calcule ma Vo2Max d’après la formule statistique suivante:

VO2 max = 0.01141 x PMA + 0.435

cela me donnerais une Vo2max rapporté à mon poids d’environ 67/68, ce qui serait énorme pour un simple coureur Ufolep 2! Bon avec une PMA aussi faible je serais de toute manière toujours limité sur le plat, mais sur des cyclos de montagne ou des grimpées, je devrais pouvoir tirer mon épingle du jeu.

 

Pour illustrer mes progrès en bosse, deux records persos lors de ma sortie de lundi. Tout d’abord, une longue bosse de 4.1 km à 4.5%. J’ai explosé mon record perso en la montant à près de 23 de moyenne!! Ce qui est bizarre, c’est que je l’ai vraiment attaqué en montant à 23 en rythme de croisière, sans avoir l’impression de (trop) forcer! Bon j’ai un peu pioché dans la deuxième partie, notamment sur des portions à 7%, ce qui me coûte sans doute le KOM (j’échoue à 10 secondes).

L’autre record est plus inattendu. Un petit coup de cul de 1km à 4%, que j’ai attaqué rapidement dans sa partie douce ( mais pas à fond car j’avais les jambes dures), avant d’avoir l’impression de m’effondrer sur la partie à 7/8%. Au final, un record perso à 27.4 km/h de moyenne, ce qui est mon record absolu pour un kilomètre à 4%.

La suite

La saison des cyclos va bientôt reprendre, je suis curieux d’aller y mesurer mes progrès! Avant la Morvandelle le 12 avril, il y aura une semaine auparavant la course Ufolep de Curtil, en espérant ne pas me faire lâcher dans le premier virage en descente comme l’an dernier!

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