Course Ufolep de Châtillon Sur seine, belle claque!

Ce dimanche 27 Avril avait lieu la course Ufolep de Châtillon Sur Seine, sur un long circuit d’une quinzaine de kilomètre comportant un long faux plat de 1.7 km à un peu plus de 3%, à boucler 5 fois (ce qui en fera une des courses les plus longues de la saison en Ufolep 2). Le tout balayé par un vent très fort.

Le départ est donné bizarrement avec les premières catégories, tout comme l’an dernier alors que l’on est pourtant plus de 25 gars par catégorie. Cela part très vite sur une route en très mauvais état, flirtant et dépassant les 50km/h, je vais être en mode ‘contre la montre’ pendant les 6 premiers kilomètres, je n’ai pas compris ce qui c’est passé!

Tout le monde est en file indienne et devant le bon coup (une quinzaine de gars) est déjà parti, il y a vraiment des costauds dans cette course.

Il y a un petit virage en descente après ces 6 km, je prend un peu peur et je vais lâcher les roues. Au final je perd 100 ou 200 mètres sur le paquet, peu aidé par plusieurs gars qui vont eux aussi laisser des trous! Heureusement cela se calme ensuite, sinon j’aurais été lâché après 6 km de course, tout simplement ahurissant en Ufolep.

Le faux plat se monte ensuite à bonne allure, mais suffisamment lentement pour me permettre de souffler après mes quelques minutes dans le rouge.

Au sommet, vent de travers pendant plusieurs kilomètres, grosse galère pour moi qui ne sait pas m’abriter dans les paquets. Des groupes se font et se défont, je participe comme je peux, souvent en étant dans le rouge.

Au troisième tour un groupe de 6 se détache et l’on va assumer la poursuite derrière dans un autre petit groupe de 8 (il y en a partout!). On revient sur eux au début du 4e tour pour former donc un groupe de 14 gars intercalé entre les échappées et ce qui reste du peloton. En fin de ce 4e tour, le peloton nous revient dessus donc tout reste à faire pour les places d’honneurs (enfin ce qu’il en reste ^^).

En chasse patate derrière le groupe de tête

Lors de l’emballage final j’arrive à me replacer grâce au petit coup de cul qui précède l’arrivée, je crois faire un bon placement mais je ne serais que 14e/20 en 2e catégorie (sachant qu’il y en avait au moins 6 dans le bon coup…
A voir si les classements ont bien été fait, avec le mélange des 2 catégories. Les 2 premiers détachés nous mettent 6 minutes (!), le restant du groupe de tête 3 minutes…un autre monde.

Au final j’ai rien compris à cette course: le départ a été un des plus violent que j’ai jamais fait, je le situe au niveau des courses FFC R1/R2 (régional) que je faisais il y a une dizaine d’année. La course a été la plus difficile que j’ai jamais faite, encore plus que celle de Pouillenay en FFC de la semaine dernière, et du niveau de la course à étape Ronde Sud Bourgogne.

Et dire que j’avais rabaissé le niveau Ufolep dans mon précédent article, ça m’apprendra à faire le malin… Au début je pensais que cela venait de la proximité du département de l’Aube (où le niveau Ufolep est réputé plus costaud que chez nous), mais quand je vois les noms du groupe de tête, ce sont les habitués de nos courses.

Alors soit j’étais en méforme, soit j’ai pas digéré le vent. Je pensais qu’un vent fort me favoriserai dans une course de costauds ( et non de planqués comme d’hab), mais vu que je ne sais pas m’abriter, j’ai mangé du vent tout le long.

Il y a une autre explication. Je recopie ci dessous ce que j’écrivais il y a un an presque jour pour jour après cette même course de Châtillon, alors en 3e caté:

La course de Châtillon sur Seine fût également une autre déception: très rapidement en limite, j’ai même pensé à abandonner. J’ai l’impression que le peloton est monté de deux catégories de niveau depuis le début de saison, alors que moi je serais resté au même niveau…

C’est simple, j’aurais pu écrire aujourd’hui mot pour mot cette phrase, bizarre non?!

Tout comme l’an dernier, je me ballade sur les premières courses ( 2 top 5 sur mes 2 premières ), puis je régresse de courses en courses, au point d’avoir du mal dans les roues!
Cela vient peut être du fait que je roule beaucoup en hiver, donc j’arrive en forme sur les premières courses, avant de me faire rejoindre dès que les gars ont repris l’entrainement avec sérieux.

L’an dernier j’avais commencé à ressortir la tête de l’eau en mai/juin (j’atteins toujours le meilleur de ma forme en été), en enchaînant plusieurs mois de courses sans sortir du top 5, et quasiment toujours en échappée. J’espère revivre la même chose cette année, sinon je vais vite être dégoûté des compétitions…

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